Les études littéraires : Partie 2
Salut
salut !
J’espère
que vous allez bien ! Moi au bout du rouleau avec les partiels incessants
mais je garde le sourire, on s’accroche !
Aujourd’hui
je reviens avec un article sur les études littéraires : Partie 2 ! *
haha toujours aussi drôle Marine – dit la fille qui s’acharne au travail tous
les jours pour obtenir sa licence* ! Bon, je vous épargne le discours du
« les études littéraires c’est trop génial » j’ai prêché pour ma
paroisse dans la partie 1 ! D’ailleurs je vous renvoie à l’article pour ceux
qui seraient égarés quant au futur choix de leur filière.
Aujourd’hui,
je m’oriente plutôt vers les études littéraires à l’université. On a un large
choix mine de rien et pour ma part, je vous parlerai de ce que je connais dans ma
faculté. Sachez que ces parcours varient d’une université à l’autre.
Alors,
sachez que pour certaines fac dont la mienne, il existe quantité de parcours.
Bon on commence simple ! Vous aimez les lettres, vous êtes à fond, vous
voulez étudier des œuvres, faire des dissertations, avoir des cours sur
l’histoire de la littérature, parler romantisme ou humanisme ! Vous êtes
dans la bonne voie ! Toutefois, il existe aussi des parcours qui propose
de combiner deux matières comme le parcours « lettres-maths » ( oui
je sais, c’est antinomique ! Que voulez vous) Bref passons. Si vous
n’aimez pas autant les maths que les lettres , deux choix s’offrent à
vous :
-
Lettres classiques
-
Lettres modernes.
Les
lettres classiques, pour ce que j’en connais, sont des études fondées sur l’enseignement
du latin, du grec, des œuvres traduites de ces langues avec pour auteurs :
Platon, Cicéron, Sénèque. Il y a bien sûr des notions d’histoires, de
stylistiques etc.
Enfin
les lettres modernes se fondent quant à elles sur l’enseignement des
œuvres plus contemporaines * vous excitez pas non plus, je n’ai pas dit qu’on
allait lire du J.K Rowling en classe ! Je parlais plutôt de Zola,
Flaubert, Molière, Rabelais. Autant d’œuvres et d’époques confondues !
L’étude des lettres modernes est assez vaste je vous l’accorde.
Ah
j’allais oublier ! Au sein de la filière lettres modernes, il peut exister
des « parcours » comme c’est le cas dans mon université. Dès lors, je
peux vous en citer quelques-uns.
Une
fois que vous êtes en lettres modernes , donc en première année, on vous
demandera de choisir un parcours. Vous aurez le choix parmi :
-
Lettres modernes parcours Littérature/
enseignement du second degré.
-
Lettres modernes parcours communication
-
Lettres modernes parcours Professorat des écoles
-
Lettres modernes parcours Français langues
étrangères
-
Lettres modernes parcours études féministes *
j’en ai entendu parler cette année par une amie, généralement l’administration
se garde bien d’en parler, allez savoir pourquoi *
Bon
.. ca en fait du choix. Mais ca sert à quoi ?
Le
parcours littérature/ enseignement du second degré comme son nom l’indique
s’applique à vous donner un certain bagage en terme de culture littéraire. Je
m’explique . Ce parcours s’oriente vers l’enseignement du second degré à savoir
Collège/lycée en tant que professeur de français. Forcément, si vous pensez
qu’Emile Zola est l’arrêt de bus en bas de chez vous, c’est moyen ! Au
programme : cours d’histoire littéraire, d’ancien français , de
francophonie * ca dépend des universités* etc.
Le
parcours Communication va s’axer quant à lui sur les métiers du journalisme, de
la communication * comme son nom l’indique* . On vous y enseigne la
communication des entreprises, commerciale , un peu de rédaction web dans le
coin etc. Vous aurez pas mal de cours de culture des médias et beaucoup de
cours visant à parfaire vos compétences rédactionnelles.
Le
parcours professorat des écoles : * c’est le parcours dans lequel je suis depuis trois ans * . L’option est
assez variée et propose divers cours comme la littérature de jeunesse, des
cours sur les contes, des cours de maths, de préprofessionnalisation ( on vous
parle du métier de professeur des écoles) , cours de grammaire , vocabulaire
etc. Le parcours vous prépare aussi au mieux à votre concours que vous
effectuerez en Master 1 , généralement au mois d’avril.
Concernant
les deux autres parcours, je ne connais malheureusement pas leurs programmes.
Mon université en parle très peu, et ils bénéficient d’une faible visibilité.
Options
facultatives :
Sachez
aussi que selon vos parcours, vous pourrez choisir un certain nombre
d’options ! Par exemple concernant l’option « professorat des
écoles » j’ai pu suivre des cours de sociologie, de psychologie,
d’histoire, de didactique de l’écriture, de la lecture. Les options s’étalent
sur les trois années de licence et une fois que l’on en a suivi une pendant un
semestre , il nous est interdit de la reprendre au semestre suivant ou l’année
suivante ! Soyez donc vigilants !
Option
LV1 :
Vous
pensiez y échapper ? Que nenni ! Evidemment vous devrez suivre une
langue obligatoire. Généralement les facultés disposent d’un grand nombre de
langues. Certaines pourront être suivie en tant que « langue
débutante » et donc vous commencez du début, vous apprenez une nouvelle
langue. D’autres nécessitent d’avoir d’ores et déjà un certain bagage comme
l’anglais.
La
majorité du temps, l’anglais est la langue qui est recommandée, préconisée,
ultra prisée, rabâchée, vantée, exaltée, prêchée ! Bref .. je pense que
vous avez saisi l’idée. Toutefois , même si l’on vous conseille très fortement
de choisir cette langue, je vous le rappelle il s’agit d’UN CHOIX ! Ce n’est
AUCUNEMENT OBLIGATOIRE et vous devez le
savoir * mon université aime bien faire culpabiliser ceux qui ne choisissent
pas anglais*
Vous
vous demandez peut-être ce que j’ai choisi ? Evidemment, je n’ai pas pris
anglais sinon je n’aurez pas discuté un long moment sur le sujet* . Mon choix
n’a pas été évident car on propose énormément de langues en débutant :
chinois, portugais, russe, polonais, sanskrit, japonais et la liste est longue.
Pour ma part j’ai pris italien en langue débutante.
Rassurez-vous,
si vous avez un certain niveau en langue et que vous ne voulez pas la prendre
en niveau débutant c’est possible :
-
Soit vous prenez le niveau B1 qui vous sera
proposé
-
Soit vous faites une validation d’acquis pour
certifier un certain niveau – et logiquement on vous intègre à un niveau adapté
au votre.
Bon
je disais :
J’ai
choisi italien en langue débutante – et croyez-moi dans ma classe nous étions
peu à l’avoir pris- mais je n’ai absolument pas regretté ! J’ai pu
apprendre pendant trois années une nouvelle langue et faire progresser mon
niveau en passant d’un petit A1 à un A2/B1 ! J’y ai suivi des cours de
culture italienne, de grammaire, vocabulaire etc. J’ai adoré !
Et
devinez quoi ?
L’avantage
de prendre une langue débutante ? C’est aussi * on ne va pas se le cacher
, on est entre nous* un moyen de gratter des points ! Forcément votre
premier partiel va se résumer à « conjuguez les verbes entre parenthèses
au présent de l’indicatif et au passé » ! Whouhou !
En
revanche ceux qui sont en langue non débutante comme l’anglais auront plus de
difficultés car ils seront censés répondre à un niveau au minimum B1. Forcément
ce n’est pas la même chose
Toutefois
il est important de faire son choix, par amour, par envie et motivation et non
pas pour être sûr d’avoir 15 au partiel.
Bon
mes guimauves , cette article commence à faire long non ?
Si
certains se posent des questions sur les langues, je pourrai en faire un article
plus développer. Le but aujourd’hui était surtout d’aborder la filière
littéraire à l’université et les parcours et options qui l’encadre.
Un
baccione,
Les
lectures guimauves.
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